
© Pierre Zucca
« Jean Eustache : Depuis que je fais du cinéma, j’ai toujours entendu dire que les producteurs étaient la pire des engeances, des êtres obsédés avant tout par l’argent. Jusqu’à ma rencontre avec Pierre Cottrell, je croyais à tout ça. Pierre, pourtant, est le contraire du producteur avare, névrosé et maniaque. Pendant tout le tournage, il a été aux petits soins non seulement pour moi mais aussi pour toute l’équipe. »Kentaro Sudoh, « Entretien avec Jean Eustache », Unifrance Dossiers, in Jean Eustache : génétique et fabrique, Thèse de doctorat, Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, 2016, pp. 196-199.Lire l'extrait complet de la thèse de Kentaro Sudoh |

"(...) Nous visions le Grand Prix [au festival de Cannes], étant sûrs de l'avoir. Mais, apparemment, le film n'est pas "passé" pour Ingrid Bergman, qui présidait le jury. La veille du palmarès, le film a reçu le prix de la Critique internationale, si bien que le lendemain, nous n'avons eu que le Prix spécial du jury, au lieu du Grand Prix que le film méritait."Cahiers du cinéma, Spécial Jean Eustache, 1998. |

"Pendant mon séjour aux Etats-Unis, les coproducteurs étaient devenus les meilleurs amis d'Eustache, essayant de le convaincre qu'il avait fait un grand film et qu'il pouvait se passer de moi. Malle et Rassam, qui avaient produit La Grande Bouffe, anticipaient déjà la concurrence à Cannes entre Eustache et Ferreri. Mais ils ne croyaient pas qu'on y arriverait."Cahiers du cinéma n° 523, Spécial Jean Eustache, 1998. |

