Générique de Mes Petites Amoureuses
« Varzy désertée, comme le sont aujourd’hui toutes les villes nivernaises, se meurt doucement. C’est ici que fut tourné le début de Mes petites amoureuses qui montre si bien le charme désuet de cette province d’une tristesse poignante. Où sont les grand-mères dépassées ? Où sont les enfants, les adolescents d’alors, murés dans le silence de leur solitude ? Les rues d’aujourd’hui se souviennent-elles de leurs pas, de leurs voix ? »Extrait d’une lettre de Claude Baudoin (ex-Cottrell) à Pierre |
« Mes petites amoureuses a été fait dans le luxe le plus total, c’était ce qu’on pouvait faire de mieux sur le plan technique. Par exemple, nous avions deux jeux de rushes, images et son, afin que Jean puisse disposer d’une copie de travail qu’il pouvait charcuter. (…) J’étais allé voir Claude Berri pour qu’il m’aide à financer le film. “Je veux bien faire intervenir AMLF [comme distributeur] à condition d’être coproducteur : “Claude Berri et Pierre Cottrell présentent”. J’ai refusé. Là-dessus, j’ai traité directement avec le vieux Pezet, à Marseille, alors que le tournage avait commencé… »Extrait de l'entretien avec Serge Toubiana pour le n° 523 des Cahiers du Cinéma Spécial Jean Eustache |